Les trois jours de joutes furent intense pour les élèves des BTS
PAPEETE, le 28 février 2016 - Pour les deuxièmes joutes du numérique polynésiennes, les BTS Service Informatique aux Organisations (SIO) des lycées Aorai et La Mennais se sont affrontés en équipes pendant trois jours pour créer sites internet, applications mobiles et les infrastructures nécessaires. Une expérience très formatrice pour ces élèves qui ont même passé des nuits blanches pour rendre leurs travaux.
Vendredi 26 février, plus de soixante élèves des BTS SIO des lycées Aorai et La Mennais étaient réunis dans le grand amphithéâtre de l'ISEPP pour la remise des prix des Joutes du Numérique 2016. Cette petite compétition amicale a vu 14 équipes, mixtes entre les deux lycées et entre les premières et deuxièmes années, s'affronter dans la création de sites web, mobiles, applications et toute l'infrastructure associée. Cinq équipes ont été récompensées avec des prix offerts par les sponsors de l'événement.
Le thème cette année était l'écologie, ce qui a fortement intéressé les élèves qui ont déployé une mine de créativité pour des projets permettant d'améliorer l'information du public, le traitement des déchets, l'organisation des bénévoles ou les services publics. Il est presque dommage que leurs créations restent pour l'instant au stade d'exercice pédagogique. A charge pour eux de les lancer "pour de vrai" en tant que bénévoles s'ils le souhaitent.
La matinée a également été l'occasion pour les élèves d'assister à deux conférences, la première sur la CNIL assurée par le vice-rectorat et la seconde sur le déploiement de la 4G en Polynésie assurée par Viti. Le vice-rectorat était justement fortement impliqué dans l'initiative. Arnaud Anquetil, de la Délégation au Numérique Éducatif, nous explique ainsi que "les enseignants à travers ce projet veulent mettre les élèves en situations de pratique professionnelle et rendre concret leur apprentissage. C'est aussi l'occasion pour les élèves de terminale option informatique des deux établissements de rendre visite et d’échanger avec leurs aînés pour découvrir la section BTS. Ce projet était soutenu par le vice-rectorat via le service de la Dane (délégation au numérique éducatif) et par la DSI (direction des systèmes d'information)."
Si l'enseignant à l'initiative de ces joutes rentre en métropole l'année prochaine, il nous assure que le projet, qui en est à sa deuxième édition polynésienne, a maintenant prix racine et devrait perdurer. Une très bonne nouvelle pour les élèves de ces BTS qui ont tous réussi à se surpasser lors de la compétition, et révéler à tous, mais surtout à eux-même, les grandes capacités qu'ils ont acquises lors de leur formation.
Vendredi 26 février, plus de soixante élèves des BTS SIO des lycées Aorai et La Mennais étaient réunis dans le grand amphithéâtre de l'ISEPP pour la remise des prix des Joutes du Numérique 2016. Cette petite compétition amicale a vu 14 équipes, mixtes entre les deux lycées et entre les premières et deuxièmes années, s'affronter dans la création de sites web, mobiles, applications et toute l'infrastructure associée. Cinq équipes ont été récompensées avec des prix offerts par les sponsors de l'événement.
Le thème cette année était l'écologie, ce qui a fortement intéressé les élèves qui ont déployé une mine de créativité pour des projets permettant d'améliorer l'information du public, le traitement des déchets, l'organisation des bénévoles ou les services publics. Il est presque dommage que leurs créations restent pour l'instant au stade d'exercice pédagogique. A charge pour eux de les lancer "pour de vrai" en tant que bénévoles s'ils le souhaitent.
La matinée a également été l'occasion pour les élèves d'assister à deux conférences, la première sur la CNIL assurée par le vice-rectorat et la seconde sur le déploiement de la 4G en Polynésie assurée par Viti. Le vice-rectorat était justement fortement impliqué dans l'initiative. Arnaud Anquetil, de la Délégation au Numérique Éducatif, nous explique ainsi que "les enseignants à travers ce projet veulent mettre les élèves en situations de pratique professionnelle et rendre concret leur apprentissage. C'est aussi l'occasion pour les élèves de terminale option informatique des deux établissements de rendre visite et d’échanger avec leurs aînés pour découvrir la section BTS. Ce projet était soutenu par le vice-rectorat via le service de la Dane (délégation au numérique éducatif) et par la DSI (direction des systèmes d'information)."
Si l'enseignant à l'initiative de ces joutes rentre en métropole l'année prochaine, il nous assure que le projet, qui en est à sa deuxième édition polynésienne, a maintenant prix racine et devrait perdurer. Une très bonne nouvelle pour les élèves de ces BTS qui ont tous réussi à se surpasser lors de la compétition, et révéler à tous, mais surtout à eux-même, les grandes capacités qu'ils ont acquises lors de leur formation.
L'équipe 8, Kevin, Thomas, Giméla et Taumata, qui a remporté le premier prix
"On ne s'attendait pas du tout à gagner. On a utilisé les trois jours complets pour finir. L'équipe de développement c'était les élèves de Aorai, et ceux de La Mennais s'occupaient de l'administration réseau, la mise en place des infrastructures. Ça a été beaucoup de travail."
"On ne s'attendait pas du tout à gagner. On a utilisé les trois jours complets pour finir. L'équipe de développement c'était les élèves de Aorai, et ceux de La Mennais s'occupaient de l'administration réseau, la mise en place des infrastructures. Ça a été beaucoup de travail."
Arritea et son application mobile destinée aux bénévoles écologistes
Ariitea Meyer, gagnant du prix Développement mobile
"L'équipe a mis en place le serveur mardi après-midi, ce qui m'a permis de commencer le développement de l'application. J'ai donc travaillé mardi jusqu'à 5h du matin, puis de huit heure le lendemain jusqu'à 5h du matin encore une fois… Le concept de l'application, c'est de permettre aux bénévoles écolo de créer des événements pour laisser les autres utilisateurs les rejoindre pour nettoyer des plages, des rivières… Elle permet aussi de signaler les déchets abandonnés aux mairies pour qu'elles les ramassent, de trouver les points de collection du verre. L'objectif est de sensibiliser de manière un peu moderne, avec de la géolocalisation, des scans de QR Code, des événements sociaux… L'application et le site s'appellent Tahiti Ecolo, mais il n'est pas facile à accéder, on y va avec l'adresse IP. Comme c'est un projet pédagogique on a pas de moyens pour acheter une adresse DNS. Mais on peut imaginer qu'on le lancera pour de vrai, si on peaufinait le site et l'application. Il faudrait que l'équipe le décide. Mais c'est vrai que pour les gens qui font de l'écologie, et j'en fais partie, ça pourrait être utile !"
"L'équipe a mis en place le serveur mardi après-midi, ce qui m'a permis de commencer le développement de l'application. J'ai donc travaillé mardi jusqu'à 5h du matin, puis de huit heure le lendemain jusqu'à 5h du matin encore une fois… Le concept de l'application, c'est de permettre aux bénévoles écolo de créer des événements pour laisser les autres utilisateurs les rejoindre pour nettoyer des plages, des rivières… Elle permet aussi de signaler les déchets abandonnés aux mairies pour qu'elles les ramassent, de trouver les points de collection du verre. L'objectif est de sensibiliser de manière un peu moderne, avec de la géolocalisation, des scans de QR Code, des événements sociaux… L'application et le site s'appellent Tahiti Ecolo, mais il n'est pas facile à accéder, on y va avec l'adresse IP. Comme c'est un projet pédagogique on a pas de moyens pour acheter une adresse DNS. Mais on peut imaginer qu'on le lancera pour de vrai, si on peaufinait le site et l'application. Il faudrait que l'équipe le décide. Mais c'est vrai que pour les gens qui font de l'écologie, et j'en fais partie, ça pourrait être utile !"
Jean-Luc Baptiste, enseignant en développement informatique au Lycée Aorai
"Ça fait 11 ans que j'organise les Joutes du Numérique. Au début c'était sur la France, et quand j'ai été muté là j'ai transporté ça en Polynésie. Je retourne en métropole l'année prochaine, mais ici c’est parti pour continuer tout seul ! Cette année il y avait 14 équipes, et 62 élèves. Et on a pu mélanger un lycée public et un lycée privée, c'est beau.
Le concept c'est de pouvoir mixer les élèves qui font du développement et ceux qui font du réseau, ils ne se rencontrent pas d'habitude. En plus on fait travailler deux premières années avec deux deuxièmes années, donc les aînés coaches les cadets, et ils ont des progrès importants. Ces trois jours, ça vaut bien deux à trois semaines de travail en cours classique. Ils sont hyper-impliqués, et ils se destinent tous à travailler dans ce secteur. Les deuxièmes années ont leur diplôme cette année, et on voit qu'ils sont capables d'entrer sur le marché du travail. D'autres vont continuer leurs études.
Là avec le temps, les recruteurs ne sont pas venus, c'est dommage, parce que l'année dernière une vingtaine d'entreprises étaient présentes, il y a eu des échanges de CV, de cartes, et des élèves ont eu des promesses d'embauche... Mais cette année c'est mal tombé."
"Ça fait 11 ans que j'organise les Joutes du Numérique. Au début c'était sur la France, et quand j'ai été muté là j'ai transporté ça en Polynésie. Je retourne en métropole l'année prochaine, mais ici c’est parti pour continuer tout seul ! Cette année il y avait 14 équipes, et 62 élèves. Et on a pu mélanger un lycée public et un lycée privée, c'est beau.
Le concept c'est de pouvoir mixer les élèves qui font du développement et ceux qui font du réseau, ils ne se rencontrent pas d'habitude. En plus on fait travailler deux premières années avec deux deuxièmes années, donc les aînés coaches les cadets, et ils ont des progrès importants. Ces trois jours, ça vaut bien deux à trois semaines de travail en cours classique. Ils sont hyper-impliqués, et ils se destinent tous à travailler dans ce secteur. Les deuxièmes années ont leur diplôme cette année, et on voit qu'ils sont capables d'entrer sur le marché du travail. D'autres vont continuer leurs études.
Là avec le temps, les recruteurs ne sont pas venus, c'est dommage, parce que l'année dernière une vingtaine d'entreprises étaient présentes, il y a eu des échanges de CV, de cartes, et des élèves ont eu des promesses d'embauche... Mais cette année c'est mal tombé."